La mer… Sujet de centaines de millions de photographies. L’océan que l’on penserait bien à tort banal, poumon de cette planète qui porte mal son nom. Océanos serait plus judicieux, Océanos le titan, fils d'Ouranos ( le Ciel) et de Gaïa (la Terre).
Marcher le long des côtes c’est être en osmose avec l’existence, savoir qui nous sommes véritablement, sans artifices et sans les costumes du grand théâtre de la comédie sociale. Retrouver notre identité véritable. Il y a tant de gens perdus dans leur propre environnement. C’est un peu l’histoire de l’anchois qui demande à la baleine :
- Dis moi… J’entends souvent parler de la mer, tu peux me dire ce que c’est?
- Tout ce qui t’entoure est la mer.
- Mais je ne la vois nulle part!
- Tu nages et tu bouges dans la mer, toute ta vie dépend d’elle, elle coule en toi. Elle t’a mis au monde et elle te fera disparaître, en mourant tu retourneras à elle et elle continuera. Telle est ta nature, tu es indissociable de l’océan, tu es la mer…
C’est cette impression de bien-être qui domine lorsque nous nous trouvons au bord de l’océan. Tchouang Tseu disait : “les poissons vivent dans la mer et n’en ont pas conscience, les humains sont baignés par la lumière du zen sans en connaître la nature”.
C’est là tout ce qui compte. Il n’y a rien d’autre à savoir.
Sur la digue, le rythme des vagues est d’une régularité impressionnante, une grosse lame toutes les cinq vagues. Il n’y a pas de compétition, c’est un rythme naturel et apaisant. Qui n’a pas fait l’expérience de dormir la fenêtre ouverte, au rivage. La berceuse du monde vous chante aux oreilles et vous fait rêver. Comme l’anchois rassurée vous avez la sensation d’être la minuscule partie d’un ensemble.
Être humain c’est être comme la lame sur les galets. La petite vague ne s’inquiète pas d’être chétive par rapport aux énormes rouleaux si elle comprend sa véritable nature. La petite vague tout comme la grande ne sont que la manifestation transitoire de leur nature : l’eau…
Elle est petite et elle est grande… La vague n’est que le mouvement d’un ensemble.
Éphémère et individualiste, l’homme est bourré d’angoisses et de regrets. Les humains sont égocentriques. Ils confondent l’ego et l’être. C’est pour cette raison qu’ils s’écartent les uns des autres et créent la comparaison, source de chagrin et d’insatisfaction. Comme la vague et l’anchois dans l’océan, l’humanité n’est qu’une partie infime de l’immensité de la nature.
Vous voyez… Une balade au bord du rivage est loin d’être banale…
C’est là tout ce qui compte, il n’y a rien d’autre à savoir.
Marcher le long des côtes c’est être en osmose avec l’existence, savoir qui nous sommes véritablement, sans artifices et sans les costumes du grand théâtre de la comédie sociale. Retrouver notre identité véritable. Il y a tant de gens perdus dans leur propre environnement. C’est un peu l’histoire de l’anchois qui demande à la baleine :
- Dis moi… J’entends souvent parler de la mer, tu peux me dire ce que c’est?
- Tout ce qui t’entoure est la mer.
- Mais je ne la vois nulle part!
- Tu nages et tu bouges dans la mer, toute ta vie dépend d’elle, elle coule en toi. Elle t’a mis au monde et elle te fera disparaître, en mourant tu retourneras à elle et elle continuera. Telle est ta nature, tu es indissociable de l’océan, tu es la mer…
C’est cette impression de bien-être qui domine lorsque nous nous trouvons au bord de l’océan. Tchouang Tseu disait : “les poissons vivent dans la mer et n’en ont pas conscience, les humains sont baignés par la lumière du zen sans en connaître la nature”.
C’est là tout ce qui compte. Il n’y a rien d’autre à savoir.
Sur la digue, le rythme des vagues est d’une régularité impressionnante, une grosse lame toutes les cinq vagues. Il n’y a pas de compétition, c’est un rythme naturel et apaisant. Qui n’a pas fait l’expérience de dormir la fenêtre ouverte, au rivage. La berceuse du monde vous chante aux oreilles et vous fait rêver. Comme l’anchois rassurée vous avez la sensation d’être la minuscule partie d’un ensemble.
Être humain c’est être comme la lame sur les galets. La petite vague ne s’inquiète pas d’être chétive par rapport aux énormes rouleaux si elle comprend sa véritable nature. La petite vague tout comme la grande ne sont que la manifestation transitoire de leur nature : l’eau…
Elle est petite et elle est grande… La vague n’est que le mouvement d’un ensemble.
Éphémère et individualiste, l’homme est bourré d’angoisses et de regrets. Les humains sont égocentriques. Ils confondent l’ego et l’être. C’est pour cette raison qu’ils s’écartent les uns des autres et créent la comparaison, source de chagrin et d’insatisfaction. Comme la vague et l’anchois dans l’océan, l’humanité n’est qu’une partie infime de l’immensité de la nature.
Vous voyez… Une balade au bord du rivage est loin d’être banale…
C’est là tout ce qui compte, il n’y a rien d’autre à savoir.