Le Sherpa du Moutier est pour l’instant plus “Moutier” que Sherpa… Pour cause de sciatalgie hivernale récurrente mais néanmoins taquine. La douleur et une relative immobilité te ramènent à ta fragile nature face aux aléas de la trajectoire humaine. Paradoxalement, cet état te rend davantage conscient d’être en vie. Faute de pouvoir déplacer ta carcasse, il te reste, heureusement, la possibilité de déplacer ton esprit. Parcourir les lignes, traverser les chapitres, c’est un peu tracer la piste. C’est avancer dans la connaissance de soi par la connaissance des autres… Des vrais…
C’est par exemple, écouter converser Bernard Campan et Alexandre Jollien, ces deux-là se disent avec humour que l’on ne naît pas homme, on le devient… Il y a comme ça de par le monde des “êtres-oxygène” qui aide à respirer dans cette époque de marasme. Ce tohu-bohu chaotique où les crétins sont légions avec leur cortège d’ignorances, de lieux communs, d’idées reçues où finalement les abrutis sont fiers d’être des brutes. Les pathétiques “c’était mieux avant” accrochés à leurs reliques rétrogrades comme des moules à leurs rochers. C’est à cet instant que l’on se dit : Ah! Les bienfaits de l’intemporalité. Oh! Les bienfaits du silence… La parole, lorsqu’elle est rare, se révèle plus intense et de ce fait l’attention s’en trouve renforcée.
Les bienfaits de la soixantaine tranquille se situent bien dans cette idée : ne plus avoir le temps pour les clichés, les importuns aux tristes rêves. Avec dérision, c’est peut-être la vision de trop nombreux westerns qui me fait dire que je reconnais de loin les hommes à la langue fourchue… Ceux-là sont condamnés irrémédiablement au pilori de l’indifférence, la sagesse se doit d’être un réducteur d'égos plutôt qu’un chasseur de têtes. Il ne faut s’entourer que de gens vrais, sans artifices mais avec la sincérité des véritables gentils. Là, vous respirez mieux.
Pour cultiver la sérénité il faut avoir été heureux La perception du bonheur ne se trouve que dans la simplicité, l’entretien d’une naïveté que l’on construit dans le silence d’un jardin, un jardin de cloître…
Être Sherpa et bien même pas mal!
C’est par exemple, écouter converser Bernard Campan et Alexandre Jollien, ces deux-là se disent avec humour que l’on ne naît pas homme, on le devient… Il y a comme ça de par le monde des “êtres-oxygène” qui aide à respirer dans cette époque de marasme. Ce tohu-bohu chaotique où les crétins sont légions avec leur cortège d’ignorances, de lieux communs, d’idées reçues où finalement les abrutis sont fiers d’être des brutes. Les pathétiques “c’était mieux avant” accrochés à leurs reliques rétrogrades comme des moules à leurs rochers. C’est à cet instant que l’on se dit : Ah! Les bienfaits de l’intemporalité. Oh! Les bienfaits du silence… La parole, lorsqu’elle est rare, se révèle plus intense et de ce fait l’attention s’en trouve renforcée.
Les bienfaits de la soixantaine tranquille se situent bien dans cette idée : ne plus avoir le temps pour les clichés, les importuns aux tristes rêves. Avec dérision, c’est peut-être la vision de trop nombreux westerns qui me fait dire que je reconnais de loin les hommes à la langue fourchue… Ceux-là sont condamnés irrémédiablement au pilori de l’indifférence, la sagesse se doit d’être un réducteur d'égos plutôt qu’un chasseur de têtes. Il ne faut s’entourer que de gens vrais, sans artifices mais avec la sincérité des véritables gentils. Là, vous respirez mieux.
Pour cultiver la sérénité il faut avoir été heureux La perception du bonheur ne se trouve que dans la simplicité, l’entretien d’une naïveté que l’on construit dans le silence d’un jardin, un jardin de cloître…
Être Sherpa et bien même pas mal!
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