Semblable au jambon de pays bien enroulé dans son torchon, tu rêves encore dans l’odeur du café. Tu es le capitaine Nemo sur la passerelle du Nautilus, face aux abysses, d’ailleurs de même que l’habit ne fait pas le moine, l’abysse ne fait pas le marin…
Soudain, une voix te parle à l’oreille, une révélation? Non, la TSF… Un journaliste intègre - il n’a pas eu le temps de mentir à ses parents ni de leur faire honte, étant enfant de la DDASS. Il débite de son ton monocorde et lénifiant les nouvelles du jour. À savoir, des types vont voter pour d’autres types. Ces derniers prédisant un avenir formidable dans pas très longtemps, incessamment sous peu. La mère Le Pen, avant d’aller élever ses chats, va faire don de son château de Montretout aux associations d’aide aux migrants… Rassurez-vous, c’est ironique, Ces gens-là ne montrent rien, même pas la plus petite trace d’humanité… Bref la chronique de la haine ordinaire.
Pour garder la sérénité et améliorer sa santé physique et mentale, il est plus judicieux de couper l’image et le son. Je ne sais plus ni où, ni quand, un gars nommé Martin Lessard a écrit : « Les réseaux sociaux sont comparables à un fleuve en temps réel : on ne peut pas l’arrêter, mais on peut en boire un peu ». J’ajouterai, ça évite de se noyer dans ces marigots de boue.Je préfère ouvrir mes chers vieux bouquins, immuables, sans batteries, ni réseau et garder ainsi l’essentiel.“Un livre est un outil de liberté” Jean Guéhenno - Carnets du vieil écrivain.
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