Ultime retour à terre… Il a longé la ligne dans le vent de marée. Il a encore le souvenir du sel et il a gardé autour de lui, le chant des oiseaux. Le voilà enraciné là… On le devine à peine entre les vibrations de l’air. Ses aurores boréales sont devenues aurores bretonnes. C’est au milieu des bois qu’il grince. Il a quitté les quais de l’enfance pour les rides d’aujourd’hui où le sable se niche. Son refuge est paisible en dépit des rafales, ses derniers traits s’érodent, il a terminé sa quête et son suprême et immobile périple restera sans fin…
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