Cet instant, c’est le tremblement et le friselis du petit vent du sud. C’est une délicatesse de la nature où la brise est complice, elle ébouriffe un peu la plume végétale. Il y a du soleil, le ciel est immense ; l’air est transparent comme un lac de montagne.
Il y a du monde en prairie. Les têtes floconneuses penchent leurs têtes d’aigrettes. Elles attendent leur cours de parachutisme. Elles prennent le large. Un souffle léger et c’est, tout à la fois, la fragilité, l’éphémère, la vie …
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