Le désert est la porte du vieux monde. Ici, l’Ancien a déposé ses traces et elles ne s’effaceront jamais. Ici, tu ne verras jamais la pluie.
Lorsque le vent arrive de l’Occident, on entend les longs chants de l’autre côté. Là-bas où l’étranger, perpétuellement éreinté, ne songe qu’à regagner son logis. Une vie lue en braille, clichés, routines, politiciens corrects aux discours vermoulus. Déjà nostalgiques à vingt ans d’une vie fabriquée, beaucoup trop d’envies et une seule pensée, avoir envie mais ne plus penser. Chez les enfants rois plus effrayés et sourds que des vieillards séniles, L’Occident…
Je ne crois pas aux multitudes. Ici sous mes pieds sans chaussures vibre la piste d’or.
Un soir d’étoiles blanches, il faut s’asseoir respectueusement sur le sable avec la conscience claire du passager. À l'aide d'une longue baguette, tracer des mots nouveaux mais issus de saisons oubliées. Ici, le cri des rapaces valent des paroles sacrées, fumerolles et petites fumées… Ici, la sagesse consiste uniquement à ménager la vieille mère, ici vivent les êtres humains, ombres du ciel et de la terre, la joie de vivre et l'éphémère.
L’étranger a écrit mon histoire à sa façon, ce n’est pas très important… Mon histoire, la vraie, est contée par le loup, le renard, le faucon dans le ciel et le saumon dans la rivière.
L’histoire de l’étranger ne parle pas des missionnaires empesés nous rabâchant qu’il était l’heure de la honte et des génuflexions. Le temps de l’indicible peur qui nous privait du vent de nos prairies. des crucifix en bandoulière qui déchiraient les plaisirs de la vie, c’était le temps de la misère… Au milieu des villages enfumés, les ventres bleus embrassaient la mort pour les fiançailles des damnés
Après la longue marche, vivre avait un prix.
Mon histoire, la vraie, chante ces temps arides mais aussi les chants de la terre en éveil, le cœur ardent et l’esprit vide. Debouts pour la danse du soleil, nos traditions entre nos mains. Ici vivent les êtres humains, ombres du ciel et de la terre.
Lorsque j’erre au couchant dans la sérénité, j’entends les soupirs feutrés des génies de la haute saison. Je suis vieux comme un arbre, je me suis abreuvé à la sève des troncs rugueux.
Loin des souffles humides de l’Occident fourbu, j’écoute le chant des rapaces vertueux et sacrés sur le flanc des verticalités minérales.
Une terre intangible, un battement d’ailes… Loup… Renard… Faucon dans le ciel… Saumon dans le torrent…Ici, je vis comme un humain.
Ombres du ciel et de la terre…
Je ne crois pas aux multitudes. Ici sous mes pieds sans chaussures vibre la piste d’or.
Un soir d’étoiles blanches, il faut s’asseoir respectueusement sur le sable avec la conscience claire du passager. À l'aide d'une longue baguette, tracer des mots nouveaux mais issus de saisons oubliées. Ici, le cri des rapaces valent des paroles sacrées, fumerolles et petites fumées… Ici, la sagesse consiste uniquement à ménager la vieille mère, ici vivent les êtres humains, ombres du ciel et de la terre, la joie de vivre et l'éphémère.
L’étranger a écrit mon histoire à sa façon, ce n’est pas très important… Mon histoire, la vraie, est contée par le loup, le renard, le faucon dans le ciel et le saumon dans la rivière.
L’histoire de l’étranger ne parle pas des missionnaires empesés nous rabâchant qu’il était l’heure de la honte et des génuflexions. Le temps de l’indicible peur qui nous privait du vent de nos prairies. des crucifix en bandoulière qui déchiraient les plaisirs de la vie, c’était le temps de la misère… Au milieu des villages enfumés, les ventres bleus embrassaient la mort pour les fiançailles des damnés
Après la longue marche, vivre avait un prix.
Mon histoire, la vraie, chante ces temps arides mais aussi les chants de la terre en éveil, le cœur ardent et l’esprit vide. Debouts pour la danse du soleil, nos traditions entre nos mains. Ici vivent les êtres humains, ombres du ciel et de la terre.
Lorsque j’erre au couchant dans la sérénité, j’entends les soupirs feutrés des génies de la haute saison. Je suis vieux comme un arbre, je me suis abreuvé à la sève des troncs rugueux.
Loin des souffles humides de l’Occident fourbu, j’écoute le chant des rapaces vertueux et sacrés sur le flanc des verticalités minérales.
Une terre intangible, un battement d’ailes… Loup… Renard… Faucon dans le ciel… Saumon dans le torrent…Ici, je vis comme un humain.
Ombres du ciel et de la terre…
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